La nouvelle vague des Vengeurs (PV Spiderman)

Debout face à l'écran géant de son bureau, Tony se frotta les yeux, inspirant à fond avant de reporter son regard sur les divers portraits des avis de recherche diffusés en ce moment dans toutes les grandes rues passantes de New-York. Des têtes familières, comme celle de l'Homme-Sable ou du Sorcier, lui rendirent une grimace peu amène, tandis que le raffut de la cinquième avenue lui rapportait son content de sirènes journalier.

¤ J'aurais vraiment dû installer mon bureau au sommet de la tour. Dans le calme et la sérénité des hauteurs de la ville... ¤

Le sommet de la tour Stark, autrefois cœur pulsant d'activité dans le bâtiment, concentrait les locaux des Vengeurs. Tout y était rassemblé : leurs laboratoires respectifs, le hangar du Quinjet, les salles d'entraînement et de réunion, ainsi que, sur les toits, les plateformes d'atterrissage pour tous les visiteurs et membres venant des cieux. Autant d'espace inhabités, depuis l'évasion massive de Riker's Island. Évasion qui accaparait les pensées du trentenaire brun... Tout autant que l'amélioration du blindage de l'armure Mark VIII, la conception du dernier stabilisateur de vol d'un satellite spatial pour la N.A.S.A., la négociation du renouvellement du contrat de partenariat avec le Wakanda, et le lancement des recrutements pour les nouveaux Vengeurs.

« Communication avec Spiderman établie, monsieur. » Annonça calmement le très flegmatique Jarvis, avec toute sa morne cybernétique.

Levant l'œil vers l'un des écrans situés à sa droite, Tony promena un index sur la petite portion de son affichage dédiée au Tisseur, qu'il fit s'agrandir pour finalement recouvrir la moitié des quatorze écrans réunis devant lui. Le logiciel de vidéoconférence made-in Stark Industries présenta son interface de lignes ondulées et de rapports d'état de la qualité de transmission à son créateur, ainsi que les lignes saturées de codes de son protocole de sécurité dernier cri.

« Mets-nous en relation, Jarvis. » Marmonna distraitement le Vengeur d'acier, en lorgnant d'un air concentré sur le dernier rapport diffusé par le NYPD sur les exactions commises par Otto Octavius. Deux véhicules de patrouilles trop téméraires s'étaient risqués à lui barrer la route... Pour finir expédiées dans le décor, couchées sur le toit, sans même être parvenu à ralentir Octopus dans son trajet.

¤ Lower Manhattan... Où comptez-vous aller, professeur ? ¤ Interrogea a parte l'ingénieur révolutionnaire en se grattant le bouc, la bouche réduite à une fente en lame de couteau.

La sonnerie électronique du début de sa conversation avec le monte-en-l'air rappela Stark à ses obligations du moment. Bien que son interlocuteur ne puisse le voir, il tourna par habitude son visage vers la caméra retranscrivant d'ordinaire l'image, et articula avec concision (au cas où le justicier rouge et bleu serait en pleine intervention) :

« Spiderman ? Ici Tony Stark. Navré de te déranger sans prévenir, mais j'aimerais que tu passes à la tour, dès que possible... Viens me retrouver à mon bureau. Et s'il te prenait la fantaisie de venir par le porte du hall d'entrée, et non en passant par l'une des fenêtres de mon bureau - comme tu le fait si souvent, n'hésites pas à signaler ton arrivée à la réception. Les individus qui ne pénètrent pas dans la tour par l'entrée conventionnelle, ça fait toujours un peu stresser ma sécurité. »

Cette tâche menée à bien, le milliardaire s'autorisa à s'asseoir dans l'un des fauteuils design de son bureau, appréciant dix merveilleuses secondes le moelleux du rembourrage de son siège. Deux secondes avant la fin de sa micropause, le justicier en armure fut dérangé par la voix la moins mélodieuse de l'univers (même après celle d'Iron Monger enrhumé) :

« Projection de la résistance thermique du dernier stabilisateur de vol du satellite Oracle II terminée, monsieur. »

Relevant la tête (qu'il avait laissée pendre sur l'appui-tête incliné au maximum de son fauteuil), le fils d'Howard Stark revint dans son état mental de travail, ses neurones survitaminés clignotant littéralement sous les alternances d'émission-réception d'influx nerveux corticaux. Capable de suivre en parallèle les évolutions de différentes zones de son écran géant lui servant de tableau d'affichage, Tony glissa brièvement son regard sur le rapport d'arrestation du Mentor par le S.H.I.E.L.D (rapport signé par l'agent de terrain Dum Dungan), opéra un petit détour pour vérifier lesquels des sinistres six se trouvaient encore dans la nature (trop, à son avis ; quatre, d'après son affichage en temps réel, et pas les moins dangereux) et posa ses iris marrons sur le cadran inférieur gauche, où les évolutions du marché américain se trouvaient affichées.

¤ Je devrais demander à Red Richards comment il s'y prend pour maintenir la cohésion dans son équipe... Ça pourrait me donner quelques pistes. ¤

Steve occupé ailleurs, Tony se trouvait désormais être le seul des deux membres des Avengers susceptibles de faire passer une audition à un nouveau membre. Il s'agissait bien là d'une des rares choses dont il ne puisse pas se décharger en appelant à la rescousse Pepper... Et pourtant, comme le play-boy aurait souhaité pouvoir s'affranchir de cette obligation. Chaque heure qu'il passait, enfermé dans son bureau, à jongler avec ses multiples responsabilités, des officiers de police luttaient en inégalité flagrante contre des mastodontes comme l'Abomination ou le Rhino, quand ils ne se trouvaient pas sous le feu nourri de tueurs disciplinés comme les hommes de la Maggia ou des agents de l'A.I.M., menés par l'un de leurs supérieurs mégalomanes. Le PDG aurait tellement aimé pouvoir faire plus. Et le pire, c'est qu'il s'en savait capable ! Avec le temps nécessaire, Anthony se savait capable d'améliorer sa productivité, de sorte qu'à terme, il se pensait à même de mener des négociations depuis son armure, tout en surveillant l'avancée d'une construction d'armure dans son laboratoire. Mais pour arriver à un stade aussi optimal, il lui fallait d'abord mettre au point tous les systèmes permettant de cumuler les activités... Et le temps était sans aucun doute la ressource qui lui manquait le plus. Même un milliardaire comme lui ne pouvait s'acheter du temps. Alors, le Vengeur d'acier priorisait.

« Bon, voyons cette simulation... »

Le crâne en ébullition, en pleine rétrospective sur toutes les opérations que Clint et lui avaient menés en tandem, le possesseur d'un réacteur ARK intégré à son thorax tira des incompréhensibles graphes qui se projetaient devant ses yeux les conclusions qui s'imposaient. Un pli soucieux lui marbra le front horizontalement lorsque, du coin de l'œil, il capta un reportage sur les récentes démêlées des X-men avec leurs assaillants. S'il avait encore eu les Avengers sous la main, Tony se serait empressé d'y dépêché des renforts (Vif-Argent et Wanda, selon toute vraisemblance, puisqu'ils étaient eux-même mutants). Mais il n'avait que Pepper, Jarvis, et Cap (quand il ne soutenait pas les forces de l'ordre sur le terrain), soit peu de monde pour sauver tout New-York. Enfermé dans son bureau spacieux, au mobilier ultra-moderne et design, cerné par les écrans plats, les projecteurs d'images en trois dimensions et sa plate-forme d'assemblage lui permettant d'enfiler rapidement son armure, le prodige de l'électronique se sentait plus seul que jamais...

« Bordel, toujours entrain de m'emmerder. Foutu lance toile. Je devrais les remettre à jour. »

Peter était assis sur un immeuble en face de Central Park, trafiquant ses jouets, ses lances toiles n'étaient déjà plus tout jeune. Il les avait fabriqué à l'age de seize ans et malheureusement, avec le temps les choses s'usent et ne fonctionne plus. Hélas, Parker ne possédait pas les moyens pour fabriquer de nouveaux lance-toile, pas comme Stark avec un gros porte feuille, débordant de billets, dut à l'héritage légué par son paternel. Peter connaissait bien le personnage de Stark, milliardaire play boy, incontournable, faisant les couvertures des magasines et des journaux une grande partie du temps. Aussi un tombeur, un homme qui plaît au dames, non seulement grâce à son argent, mais surtout grâce à son charme. Au contraire du tisseur réservé et timide, le grand Stark était narcissique et amuseur public. Parker adorait ce personnage rocambolesque et ambitieux, ayant déjà rencontré plusieurs vilains avec l'homme de métal.
Quand il entendit un petit clic distinctif, sachant que la vise du lance-toile était enfin en place, le Tisseur se releva et guetta l'entourage du parc, il enfila son masque et s'élança dans la rue. Les bras en croix, le vent caressant son costume, l'air s'engouffra sous son masque, le tisseur sentait la liberté. La route en contrebas approchait rapidement au dernier moment, il appuya sur le bouton du lance-toile et un jet de toile s'accrocha sur l'immeuble d'en face et se balança dans la rue. Un taxi prit trois marcheurs à l'angle de la cinquième Avenue, quand le grand et l'unique Spiderman entendit une vieille dame hurler, les mains sur le visage alors qu'un voleur venait de lui prendre son sac.

Sans attendre l'araignée plongea dans sa direction et lui envoya un crochet en vol. Puis un coup de genou dans les cotes avant de l'accrocher autour d'un lampadaire et de rendre le sac à la vieille femme, quand son intercom sonna. Il attrapa l'objet et une petite lumière verte signifié qu'un message avait été laissé par Stark. Il disait :

« Spiderman ? Ici Tony Stark. Navré de te déranger sans prévenir, mais j'aimerais que tu passes à la tour, dès que possible... Viens me retrouver à mon bureau. Et s'il te prenait la fantaisie de venir par le porte du hall d'entrée, et non en passant par l'une des fenêtres de mon bureau - comme tu le fait si souvent, n'hésites pas à signaler ton arrivée à la réception. Les individus qui ne pénètrent pas dans la tour par l'entrée conventionnelle, ça fait toujours un peu stresser ma sécurité. »

Donc, il devait passer à la Tour Stark pour une petite discussion avec le play boy de Manhattan. Qu'avait-il encore fait, alors que Parker devait rejoindre le Bugle pour rendre des photos à ce crétin de Jameson et recevoir deux cent billets pour boucler ses fins de mois. Spiderman salua la vieille femme, content d'avoir aidé. Un petit boulot rapide, alors que d'autres héros combattaient les pires vilains de la ville pour faire régner la loi. Parker se dépêcha de rejoindre la tour au plus vite, pour reprendre la route et retourner chez lui prendre une douche avant de partir manger un beignet.

Dix minutes passèrent quand la tour se dressa devant lui. Dans un dernier saut , au moment de déclencher la toile. Le lance-toile cliqua et s’arrêta plus de toile. Parker laissa échapper un juron, avant de percuter violemment la porte d'entrée de la tour. Se remettant de ses émotions et en espérant que personne ne l'ai aperçut. Malheureusement, les caméras de surveillance avaient tout enregistré et Parker se mit à souffler de dépit. Encore un gag qui allait faire le tour d'internet. Merci Stark. Il appuya sur l'interphone et se présenta à la caméra. L'un des portes s'ouvrit et Parker entra dans le hall. Déjà rien que le hall montrait toute la grandeur de Stark, des lustres énormes des meubles magnifique et surtout une secrétaire superbe derrière un immense bureau. Une belle brune aux formes généreuse et agréable au regard. Spidermant vint à sa rencontre avec une démarche nonchalante et s'annonça :

"Veuillez dire à Stark que je suis arrivé."

Il s'installa sur un fauteuil de cuir en sifflotant dans l'attente de rencontrer le play boy.

¤ Aouch... ¤

Les mains occupées à encoder les dernières mises à jour de son programme de reconnaissance faciale, Tony suivait sans y prêter trop attention les images que lui retransmettaient ses différents écrans lorsque la sortie vidéo d'une des caméras de sécurité de l'entrée lui montra "l’atterrissage" du Tisseur devant sa tour. Grimaçant de douleur et de gêne pour la voltigeur en collants, le trentenaire eut une réminiscence de ses premiers vols en armure Mark II, et remercia le ciel qu'aucune caméra n'ait pu immortaliser ses débuts. Par égard pour un camarade de lutte, Anthony fit une pause dans son codage, pour glisser deux doigts sur la portion de l'écran dédiée à la télésurveillance. Tapotant l'écran tactile, il sélectionna la séquence où l'on voyait Spiderman se ridiculiser, et l'effaça en prenant soin de faire de même sur la copie de sauvegarde du serveur central.

¤ À charge de revanche... ¤

Se détournant de l'écran imposant, le PDG vérifia dans la surface réfléchissante d'un bureau que son visage ne trahissait pas la fatigue accumulée. Refermant le col de sa chemise bordeaux, il plongea la main dans la poche avant de son jean, piochant l'unique objet qu'elle contenait (à savoir un téléphone portable dernier cri) sur lequel il vérifia l'absence de message.

¤ Bon... Rhodey a l'air de s'en tirer, pour l'instant... ¤

En sa qualité de soldat de l'US Air Force, le colonel James Rhodes partait souvent en mission aux quatre coins du globe, et pouvait parfois ne pas disposer d'une liaison suffisante pour se connecter au serveur sécurisé de Stark Industries. Pour pallier à ses soucis techniques, Tony avait confié à son ami de toujours un numéro de portable sur lequel il pourrait lui envoyer en toute circonstance des SMS codés. Si War Machine se trouvait en danger, ou avait un besoin vital de réparation/assistance technique en plein no man's land, le milliardaire devait se tenir prêt à réagir. Mais en l'occurrence, son téléphone n'arborait aucun icône de nouveau message. Et, de toute manière, Tony recevait une alerte sur son écran principal, lorsqu'un SMS était réceptionné par sa ligne de secours.
Comme il le prévoyait, la voix douce et mélodieuse d'Amélia ne tarda pas à lui annoncer ce qu'il savait déjà, avec un timbre qui retraçait parfaitement la texture satinée de sa peau.

« Monsieur Stark ? J'ai Spiderman dans le hall. Voulez-vous que je le fasse patienter ? »

« Ce ne sera pas nécessaire, mademoiselle Serrano. Dites-lui que j'arrive. » Répondit calmement l'employeur de la jolie secrétaire (ce qui n'était pas, contrairement aux idées reçues, un pléonasme) en pianotant fluidement sur son clavier pour transmettre un bref message à Bethany Cabe.

La belle garde du corps rousse apprécierait sans doute de savoir que Jim allait bien. Et ce serait peut-être l'occasion pour Tony de planifier un tête-à-tête avec la jeune femme, dès son retour d'Allemagne. Beth ne disait jamais non, lorsqu'il s'agissait de revivre le bon vieux temps où elle officiait pour Stark Industries, en gardant de très près le corps de son protégé.

« Jarvis, oublie le protocole de test standard. On saute directement en phase trois. Paramètre les conditions d'un décollage réel, et vois jusqu'à quel point on pourrait pousser la propulsion du satellite Oracle II avant d'atteindre sa limite de tolérance aux frottements. Et ménages aussi une marge de sécurité inférieure au protocole habituel... On a vérifié et re-vérifié les caractéristiques de ce nouvel alliage ; autorisons-nous un α à 2% au lieu de 5. »

« Bien monsieur. »

Quittant son bureau en laissant le verrouillage automatique des portes opérer das son dos, le play-boy attacha ses boutons de manche tout en marchant d'un pas énergique sur le sol rutilent du rez-de-chaussée de la tour Stark, suivit du regard par l'œillade protectrice d'une caméra et d'un duo d'agents de sécurité en complet noir. Même s'il détestait cette avalanche de sécurité, Tony ne pouvait plus se permettre de s'affranchir des précautions d'usage, compte-tenu du nombre d'individus rêvant de lui faire la peau qui hantaient New-York. Il suffisait à Œil-de-faucon d'une seule flèche bien placée tirée depuis une cachette confortable pour lui ôter la vie, et Tony ne comptait pas passer le restant de ses jours en armure impénétrable. Alors autant s'habituer à être encore plus protégé que d'ordinaire.
Son invité patientait, assis dans l'un des fauteuils mis à disposition pour les visiteurs (un progrès, si l'on considérait que souvent, Spiderman choisissait d'attendre en se collant à un mur, ou en se suspendant tête en bas à l'aide d'une toile ; une plaie, pour le service d'entretien, même si la soie synthétique du Tisseur finissait par fondre).

« Ravi que tu aies pu venir, Spiderman. Bienvenue à la tour ! » Le gratifia un Stark souriant et chaleureux, en lui serrant vigoureusement la main. « Ne perdons pas de temps, nous avons fort à faire ; suis-moi, je te prie. Oh... Amélia ? Vous transmettrez à Seattle nos derniers bilans financiers. La requête vient de Mlle Arbogast, je suppose que ça doit être assez urgent. »

« Bien sûr, monsieur Stark. » Rétorqua du tac-au-tac la beauté brune en lui décochant un sourire complice.

Souriant légèrement dans son bouc, le héros en tenue civile se détourna de la plaisante distraction pour en revenir au monte-en-l'air, qu'il mena à grandes enjambées dans son bureau. Reconnu et identifié par la sécurité interne du bâtiment, le PDG n'eut pas à ralentir pour que s'ouvrent les portes de son domaine privé, lui rendant la pièce spacieuse et donnant de plain-pied sur la cinquième avenue dans l'état où il l'avait laissée. Croisant les bras sur le torse, le fils d'Howard Stark attaqua d'un ton direct :

« Désolé de t'arracher à tes responsabilités ; j'imagine qu'en ce moment, tu préférerais être à aider les New-yorkais qui appellent à l'aide un peu partout dans la ville et sa périphérie. Mais je ne pouvais pas faire autrement. La côte des Vengeurs est au plus bas, actuellement. Depuis que Clint s'est avéré être un traître, on ne cesse de remettre en doute la fiabilité de nos anciens membres. Le maire me harcèle tous les jours pour me demander des comptes sur les opérations menées au cours de l'année passée ; le SH.H.I.E.LD. nous pointe comme responsables de l'évasion de nombreux criminels qu'ils s'étaient fatigués à mettre sous les verrous, et j'ai même des avocats d'entreprises qui sont venus me trouver pour exiger qu'on annule les contrats de sécurité établis avec Stark Industries, puisque Hawkeye pourrait très bien avoir saboté certaines de nos installation destinés à des partenaires. »

Énumérer une partie des problèmes qui s’amoncelaient sur les épaules du businessman lui remit désagréablement en bouche le goût saumâtre de la contrition. Tous les molosses juristes dépêchés par ses anciens partenaires avaient gardé leur hargne, même face au légendaire sourire apaisant de Pepper, obligeant donc Tony à gérer lui-même ce contentieux entre géants de l'industrie.

« Tout cela pour te dire que, même s'il n'y avait pas eu l'évasion massive de Ryker's, on aurait tout de même eu un besoin vital de rappeler aux gens que les Vengeurs gagnaient, et gagnent encore, leur titre de protecteurs de la Terre au quotidien. Cap et moi avons décidé de reformer les Avengers, en mélangeant d'anciens membres dont nous ne pouvons douter de l'implication, et de nouvelles recrues qui nous paraissent prometteuses. C'est là que tu interviens, Spiderman. »

Complice de qualité, Jarvis épargna à son créateur la nécessité d'appuyer sur des boutons et bascula de lui-même sur toutes les zones de l'écran géant du bureau une mosaïque de vidéos de surveillance de la grosse pomme montrant le Tisseur en pleine action. Campé devant l'afficheur rectangulaire, Tony Stark adopta un ton emprunt d'une gravité solennelle, celui dont il se servait chaque fois qu'il devait faire un discours devant les caméras en tant qu'Iron man.

« On a mené notre petite enquête, chacun de notre côté, le capitaine Rogers et moi. Et l'un comme l'autre, nous en sommes arrivés à la conclusion que tu avais ce qu'il faut pour devenir un Vengeur de premier plan, Spiderman. C'est pourquoi nous te proposons aujourd'hui d'intégrer les rangs des nouveaux Vengeurs. »

¤ Un choix difficile, pour quelqu'un d'aussi jeune... ¤

Le milliardaire se détestait, lorsqu'il abusait ainsi de son aura de charisme pour forcer la main à des justiciers encore en maturation. Car sauf si l'on se voilait complètement la face, personne n'irait penser qu'un ou une jeune héros de New-York refuserait l'invitation faite par Iron man de rejoindre les Vengeurs. Même si l'idée en soi avait de quoi effrayer et mettre la pression au postulant, il n'en demeurait pas moins que la chose séduisait et fascinait énormément, a fortiori lorsque la proposition émanait directement du photogénique Tony Stark. Or, en sautant le pas, Spiderman risquait de vite déchanter. Mais Steve et Tony étaient tous deux tombés d'accord sur un point : les conjonctures ne leur autorisaient pas ce genre de scrupules. Il fallait recruter, vite et bien, et former la nouvelle génération tout en l'accompagnant en mission. Une procédure risquée, mais que Captain America connaissait très bien pour l'avoir vue cent fois appliquée, en temps de guerre. Et les résultats parlaient d'eux-même : le gain de temps était significatif... Pour ceux qui réussissaient à tenir la cadence.
S'approchant doucement du jeune homme-araignée, le play-boy de la cinquième avenue se fit rassurant, affichant une expression tranquille.

« Pas d'inquiétudes, ça ne veut pas dire que du jour au lendemain, on te confiera tout à coup des missions d'importance cruciale, où le moindre échec coûterait des millions de vies humaines. Steve et moi savons qu'on ne devient pas un Vengeur en vingt-quatre heures, et heureusement, d'ailleurs ! Notre légitimité vient de là, du fait que nous soyons compétents à cause de l'expérience accumulée au cours de dizaines de missions sur le terrain. Souvent, il ne s'agira de rien de plus compliqué que ce que tu avais l'habitude de faire en solitaire... Sauf que tu nous auras en plus, pour te couvrir. »

¤ Enfin... Sauf dans le cas où chaque membre des Avengers était appelé sur une mission différente... Ce qui risque d'arriver très souvent, étant donnés nos effectifs du moment. ¤

Réactualisant l'écran géant pour qu'il se remette à afficher d'autres choses que le monte-en-l'air, Tony porta un regard attentif sur le masque neutre de l'araignée.

« Tu n'es pas obligé d'accepter, Spiderman. Mais il faut voir ça comme une chance d'intégrer une structure. Au sein des Vengeurs, tu auras des alliés sur qui compter en permanence pour te seconder, te conseiller ou t'aider à passer les mauvais moments. Nous disposons d'équipement à la pointe de la technologie, de plus de salles d'entraînement que nécessaire, et nos ressources financières sont... Disons... Très confortables. Tout ce qu'on te demandera en échange, Tisseur, c'est d'être aussi disponible pour tes collègues qu'ils le seront pour toi. Les Avengers font des merveilles parce qu'ils agissent unis et en coopération les uns avec les autres. »

Cela commençait à faire beaucoup à digérer d'un coup. Laissant place au silence, le fils d'Howard Stark laissa à son invité le temps de la réflexion. Un temps qu'ils n'avaient pas forcément, d'ailleurs. John Morley, le super-vilain agissant sous le pseudonyme du Fantôme, avait fait des siennes au Conseil des Arts du Bronx, et Black Mamba menait la vie dure aux employés d'une banque située sur JFK Boulevard. En prime, le trentenaire constata qu'une énième compagnie lui adressait une assignation en Justice pour tenter de rompre leur partenariat sur la seule base de la trahison de Clint Barton.

Assis dans son beau fauteuil, l'araignée commençait à trouver le temps long, la secrétaire installé tranquillement derrière son bureau répondait au téléphone tout en prenant le temps de remplir divers papiers et prendre des réservations pour son patron. Comment le grand Tony Stark faisait pour avoir autant de boulot? Peter en avait déjà la tête entrain de tourner rien que de penser à tout ça. La simple idée de s'installait derrière un bureau et de fabriquer et user de ses charmes n'était pas dans les idées prochaines de notre monte en l'air favoris.

Peter sifflotait gaiement, son masque lui donnait chaud, la température était à combien dans la salle d'attente. Il n'aurait put le dire et s'il devait attendre encore vingt minute l'arrivé du patron, lui qui l'avait sonné de venir le plus rapidement possible. Parker allait foutre le camp et agir pour le bien de tous, des criminels rôdaient encore et toujours et il n'avait pas le temps pour des balivernes et des discussions autour de verres de whisky.

Enfin après un long moment, le grand Stark arriva en salua son employé et tonna le tisseur de le rejoindre et le salua d'une forte poignée de main, sous son masque le jeune héros retint une grimace, bien que sa force était énorme, Tony était encore un homme robuste. Il ne sentait pas l'âge le prendre et il était encore vrai qu'il restait un parti magnifique, si le tisseur était une femme il se laisserait bien tenter pour une simple nuit de plaisir charnelle. Stark lui dit le sourire aux lèvres

« Ravi que tu aies pu venir, Spiderman. Bienvenue à la tour ! »

Peter hocha la tête bien que l'envie de lui dire, que faire attendre ses invités n'était pas un choix formidable. Alors qu'ils allaient quitter la salle d'accueil Tony annonça à sa secrétaire.

« Ne perdons pas de temps, nous avons fort à faire ; suis-moi, je te prie. Oh... Amélia ? Vous transmettrez à Seattle nos derniers bilans financiers. La requête vient de Mlle Arbogast, je suppose que ça doit être assez urgent. »

Elle lui sourit découvrant une belle dentition bien blanche et un sourire magnifique. Elle aussi devait faire des rêves, elle voulait sans doute s'entrelaçait dans les draps avec le beau brun.

Les deux hommes se dirigèrent vers le bureau de Tony, la décoration y était encore plus ahurissante que dans la salle d'accueil. Le design futuriste et contemporain se mélanger à merveille. Peter avait les yeux brillants en voyant autant d'étalage de fortune et de narcissisme. Tony avait un ego surdimensionné. En entrant dans le bureau, c'est à ce moment précis qu'il décida de lui faire un long monologue sur les bienfaits des Vengeurs et que leur cote tomber au plus bas. Il était vrai que Clint avait tourné le dos au groupe et que la force des Vengeurs toucher le fond. Incapable de mettre le doigt sur les choses, Spiderman tomba quand le grand patron, le beau brun lui demanda de rejoindre le groupe et de combattre le crime avec Iron man et Captain. Son rêve devenait réalité, le grand Captain America souhaitait que l'araignée rejoigne le groupe, lui le tout jeune héros avait fait ses preuves et ne penser même pas un jour rejoindre ce groupe historique.

Peter croisa ses jambes et ses bras, l'index pointait vers le menton. beaucoup de questions lui tourmenter l'esprit. Alors qu'il regardait tous les écrans qui diffusait plusieurs de ses exploits. Il avait des responsabilités énormes en ce moment, et beaucoup de super-héros se trouvait dans divers endroits du monde et surtout que le groupe n'était pas tellement nombreux. Quand Tony le coupa de ses pensées et lui demanda encore une fois:

« Tu n'es pas obligé d'accepter, Spiderman. Mais il faut voir ça comme une chance d'intégrer une structure. Au sein des Vengeurs, tu auras des alliés sur qui compter en permanence pour te seconder, te conseiller ou t'aider à passer les mauvais moments. Nous disposons d'équipement à la pointe de la technologie, de plus de salles d'entraînement que nécessaire, et nos ressources financières sont... Disons... Très confortables. Tout ce qu'on te demandera en échange, Tisseur, c'est d'être aussi disponible pour tes collègues qu'ils le seront pour toi. Les Avengers font des merveilles parce qu'ils agissent unis et en coopération les uns avec les autres. »

Spiderman était un solitaire, bien sur il avait souvent combattu des criminels avec l'aide de divers héros, comme Wolverine, Luke Cage. Ou des personnes n'ayant aucune affiliation se dirigeant las ou le pognon fait des merveilles comme son ami la Chatte Noire. Peter ne courait jamais après l'argent, bien que quelques billets verts, ne ferait aucun mal pour payer son loyer et subvenir à ses besoins matériels. Lui, il aimait les laboratoires et surtout étudier. Donc sans attendre, bien que plusieurs questions tournoyaient dans son petit cerveau, il répondit un peu comme un gamin à qui l'on temps une sucette un jour de fête.

-Ma décision est déjà prise Tony. Depuis très longtemps j'agis seul contre mes ennemis et avec tous tes écrans je vois que vous me suivez depuis des années. Depuis mes premières apparitions certainement. Je connais ton rôle et j'admire votre enthousiasme et Captain et l'une de mes idoles de jeunesse. Je ne pense pas faire l'affaire, mais puisque tu me le demande, j'accepte votre offre te vous propose mes services aussi infime soit-il!

Il tendit une main amicale à Tony pour conclure se contrat, avant il demanda:

-Avant de conclure l'ami. Nous sommes pas payer en contrepartie je suppose. Puis, vous louez des chambres, j'habite dans un taudis et voudrez bien avoir un endroit un peu plus propre.

Peter se reposa dans son fauteuil, pendant que les écrans continuaient de diffuser ses acrobaties et ses exploits. L'un d'eux l'attire, celui de son dernier combat contre le Vautour en haut de l'Empire State Building. Lorsqu'il s'exclama:

-Alors tu as une mission pour ton nouveau compagnon Tony?

« Tu as fait le bon choix, Spiderman ! »

La main de Tony jaillit pour serrer celle de son nouveau camarade arachnéen, scellant ainsi par le geste l'accord oral. Naturellement, l'araignée se garda bien de promettre quoi que ce soit à son aîné, exceptée la ferveur avec laquelle il tâcherait de s'intégrer au groupe. Jeune super-héros, le Tisseur aurait surpris son hôte en agissant autrement.

¤ Il ne pense pas encore faire l'affaire, mais pour un garçon de son âge, il a plus de maturité que bien des héros confirmés. Et puis, Steve lui fait confiance. Spiderman sera une excellente première recrue pour les Nouveaux Vengeurs. ¤ Considéra a parte le fils d'Howard Stark, alors que le bouc-émissaire du Bugle évoquait son désir d'emménager autre part que dans le « taudis » (selon les dires mêmes du principal intéressé) dans lequel il résidait.

Très à son aise lorsqu'il s'agissait de vanter le confort offert par la Stark Tower, Tony ne se fit pas prier, assurant avec un sourire de promoteur immobilier :

« Évidemment, les Vengeurs ne se font pas payer en échange des services qu'ils rendent à la ville et à ses citoyens ; mais cela ne nous empêche pas de fournir tout l'appui financier nécessaires à nos membres. Par commodité, on préfère concentrer toutes les chambres dans un même lieu (la tour, en l'occurrence), mais nos conditions de vie sont presque à l'opposé de "spartiates". Donc même si, techniquement, personne ne nous verse de salaire, il demeure qu'une fois dans nos rangs, Spiderman, tu n'auras virtuellement plus à utiliser ton argent. Les Vengeurs sont nourris, logés, et blanchis ; toute dépense, pour peu qu'elle ne soit pas trop farfelue, est automatiquement réalisée avec le fond commun de notre équipe, lequel est, en théorie, inépuisable. Et étant donné que je suis le principal pourvoyeur de ce fond commun, c'est généralement moi qui décide quelles dépenses sont farfelues. En gros, pour l'instant, aucune dépense n'a été refusée. » Conclut-il, rieur, en s'approchant de son clavier pour mettre à jour ses protocoles de sécurité en y incluant le monte-en-l'air.

« Bon ! Officialisons tout ça, histoire que tu puisses visiter un peu la tour sans déclencher une alarme... »

De dos par-rapport à son invité qui occupait l'un des fauteuils de son bureau, Anthony écouta la question du premier nouveau Vengeur avec attention, pianotant des dix doigts sur son clavier tout en se déchargeant sur Jarvis pour tout ce qui concernait les tâches vraiment rébarbatives. Avec un entrain qui conforta le milliardaire dans sa décision, l'araignée chercha, en toute logique, à savoir par quoi commencerait sa nouvelle vie de Vengeur.

« On a hâte de retourner sur le terrain ? Cap va t'adorer, Spiderman ! Lui aussi, il considère que chaque seconde passée à ne pas sauver des vies est une seconde gaspillée. Moi ? Ehhh... J'aurai une vision moins tranchée des choses. Mais parlons plutôt de ce que je t'avais mis de côté : le Shocker ! »

« Je viens de recevoir un rapport crypté du S.H.I.E.L.D., monsieur. Wolverine et son équipe du X-Factor ont remis en cellule l'intégralité des Sinistres Six. »

« Ah... Donc le Shocker aussi ? Bon... Tant mieux, tant mieux. Ça nous laisse le champs libre pour aller arrêter quelqu'un d'autre, alors... Voyons... Jarvis, bascules-nous le flux du S.H.I.E.L.D. sur le moniteur, qu'on y voit plus clair. »

Se reculant pour venir se poster aux côtés de l'Araignée, Tony vit, comme son collègue, des fenêtres s'ouvrir tandis que son assistance numérique entrait dans la base de donnée des criminels actuellement recherchés par les troupes de Fury. Après une paranoïaque succession d'identifications et de vérifications d'authenticité, le panneau afficha en grand une multitude de dossiers avec photo à l'appui, bref rappel des capacités du malfrat concerné, et dernier endroit où on l'avait vu. De petites icônes rouges clignotantes permettaient de repérer du premier coup d’œil ceux des super-vilains qui faisaient parler d'eux en ce moment-même, et la liste s'actualisait toutes les trente secondes, afin de montrer en temps réel quels criminels étaient pris pour cible par quels héros. Lisant à voix haute, Tony fit son tri, avec dans la voix un léger accent désabusé.

« Ok... Franklin Hall ? Non, on oublie. Gravitron, c'est un peu trop gros pour nous deux, je pense. De plus, face à un homme capable de contrôler la gravité, nous serions l'un comme l'autre en très mauvaise posture. On va laisser celui-là aux Quatre Fantastiques. Ensuite... Glitch ? Non non, on passe aussi. À l'heure où les rues sont infestées de super-vilains, je me verrai mal tomber à bras raccourcis sur une voleuse, même si c'est une jolie rousse. On a trop peu de disponibilité pour ne pas prioriser qui on arrête, en ce moment. Laissons la police et les agents de Fury gérer Glitch. Ah ! Voilà quelqu'un que je ne pourrais pas affronter seul, et face à qui tes talents seront plus qu'utiles, Spiderman. Ce cher Temujin... »

Son bonheur trouvé, le trentenaire brun double-cliqua sur l'icône représentant un asiatique en tenue blanche, le crâne rasé et le regard insondable. S'installant sur la plateforme d'assemblage, le Vengeur d'acier gagna du temps en briefant rapidement le Tisseur tout en enfilant les différentes pièces rouge et or de la Mark VII.

« Le dossier du S.H.I.E.L.D. est sans doute très complet, Spiderman, mais je crois que tu n'auras pas besoin de lire toute la biographie de ce type pour lui botter les fesses. Voilà ce dont tu as besoin de savoir : Temujin est le fils du Mandarin, l'un de mes pires ennemis. Je l'ai déjà affronté, et il est très doué. Comme son père, c'est un guerrier accompli, maîtrisant son Chi à un niveau tel qu'il peut temporairement amplifier ses capacités physiques, comme sa force, sa vitesse, ou son endurance aux coups. Je te parle là d'un maître en arts martiaux qui peut à mains nues traverser mes armures. Et puisqu'il m'a déjà affronté, il sait que tout ce qu'il a à faire pour me neutraliser, c'est de s'approcher de moi en esquivant mes tirs. Dès qu'il est à porté de coups, je suis foutu. Même aidé par mon armure, je reste bien moins rapide que Temujin, et lui, c'est Bruce Lee, avec la force d'un Luke Cage. Donc en un contre une, je ne pourrai jamais le battre. Mais toi, Spiderman, tu as de quoi lui tenir tête. Ta force, ton agilité et tes réflexes devraient te mettre à égalité avec le fils du Mandarin, sans compter que tu pourras l'embourber dans ta toile pour le freiner. Enfin, point non négligeable : le Chi de Temujin n'est pas infini. Ce qui veut dire qu'il ne peut améliorer ses capacités qu'un temps, contrairement à tes propres facultés, qui sont permanentes. »

Armé et paré au combat, Iron man chaussa son heaume, activant ainsi l'interface entre son équipement et lui. S'exprimant désormais avec sa célèbre voix synthétique, le Vengeur rouge et or précisa :

« Sur le papier, tu n'aurais pas besoin de mon aide, mais je préfère rester prudent. Temujin n'est pas un adversaire à sous-estimer, et il est capable de s'être entouré d'alliés encore non-identifiés, en vue d'une confrontation. Je serai donc ton soutien, pour cette opération. Mon rôle se bornera à tenir à distance tout ce qui pourrait venir interférer dans votre combat, voire à te filer deux-trois conseils si tu te retrouves en difficulté. Alors ? Prêt pour inscrire dans les annales ta première intervention en tant que Vengeur ? »

La question fut posée pour la forme. Le Tisseur n'attendait manifestement qu'à retourner en-dehors de la tour, là où se trouvait sa vraie place.

¤ La visite guidée attendra un peu, donc... Le temps que Riker's Island retrouve l'intégralité de ses pensionnaires. ¤ Songea le PDG de Stark Industries tout en activant à distance l'ouverture d'une passerelle menant vers l'extérieur, laissant à Jarvis le soin de terminer de re-paramétrer la sécurité de la tour avec les nouvelles consignes.

Inébranlable, l'assistant numérique ne se priva néanmoins pas pour glisser, alors que les deux héros se tenaient sur le départ :

« Mademoiselle Potts me charge de vous transmettre ce mémo, monsieur : le projet 41 n'a toujours pas avancé ; le colonel Rhodes n'a pas encore transféré son rapport sur l'évaluation du major Danvers à notre fichier central ; et le D.A.R.P.A. a rendu un premier avis défavorable pour votre implication dans le programme Sentinelles. »

« Rien d'urgent, donc. » Répliqua d'un ton léger Iron man, avant de revenir à Spiderman. « Temujin a été localisé près du bâtiment du département de la santé de New-York. C'est dans Chelsea, entre la neuvième Avenue et la vingt-huitième rue Ouest. Le S.H.I.E.L.D. a dépêché une section pour retenir notre maître en kung-fu, mais ça ne le retiendra pas longtemps. On ferait mieux de foncer. »

Allumant ses propulseurs, le Vengeur d'acier s'éleva d'une dizaine de centimètres au-dessus du sol, avant de proposer à son nouveau collègue :

« On fait la course, Tisseur ? Puisqu'on doit se rendre là-bas le plus vite possible, autant le faire dans une ambiance de saine compétition, pas vrai ? » Argumenta Tony, éternel compétiteur.

Spoiler:

Spiderman & Iron Man
La Nouvelle vague des Vengeurs
Très content de son intronisation dans le groupe et ravi de partir en mission aux cotés de héros aussi illustre que l'homme de fer ou le captain. Spiderman resta assis longuement sur le fauteuil, tout en sachant maintenant que toutes les finances dut à son logement et ses futurs besoins journaliers allaient être pris en charge par le directeur de la tour. Stark était un play boy milliardaire, incontournable dans les journaux people, faisans régulièrement la une des magasines les plus sélect de la planète.
Malgré tout, ayant participé à quelque mission avec ce bonhomme et papoté avec son vis à vis à diverses occasions, le tisseur commençait à avoir une toute autre opinion de son nouveau collègue de travail. Puis, l'idée même de mettre en rogne le grand Jonah Jameson en intégrant les Avengers le réjouissait comme un gosse. Le moustachu allait marmonné et jurer le très haut pour cette affront à la populace, lui qui aimerait par dessus tout voir son pire ennemi et surtout celui qui fait vendre son journal sous les verrous. La réputation de Spiderman n'était désormais plus à faire, ayant fait ses preuves depuis des années, les Avengers le savaient très bien et c'est pourquoi, aujourd'hui il entrer dans le groupe.

Tout en regardant les différents écrans de la pièce, montrant les fichiers et les dernières nouvelles du monde entier, pendant que Tony expliquait le but de leur prochaine mission. Spiderman resta béat en entendant le nom de son prochain criminel. La toute première victime de son nouveau rang d'Avengers. Témujin. Inconnu au bataillon, il n'était pas l'un des ennemis du tisseur et lui-même ne le connaissait pas très bien et Iron man lui fit un bref récapitulatif sur l'ancienneté et les pouvoirs aussi étrange qu'il possédait. Par contre, le nom de son père n'était pas un fantôme. L'ennemi le plus dangereux et l'un des plus coriaces de Stark. Le Mandarin, cruel et perfide, fourbe, créant des plans machiavéliques pour réussir à mettre l'empire de Stark au plus bas. Se rappelant, l'un de leurs derniers affrontement, Spiderman, se souvint que son nouveau patron faillit y laisser la peau. Donc, pas besoin de lire les rapports du SHIELD sur Témujin, mais les dons en sa possession ne sont pas exceptionnelles.

"Malgré toutes les informations que tu peux me donner Tony, je vais en faire un exemple de ce Témujin. L'araignée va le mettre KO et revenir en star. Le plus grand des Avengers HAHA." Pensa Spidey, bien caché sous son masque.

Heureusement que masque le planque, d'ailleurs est-ce que Stark possédait un moyen dans son armure de détecter les moindres signes d'agitation ou autre grâce à son casque. L'armure était un petit bijou Higt-Tech, la dernière version en plus. Incroyable, Tony avait un don pour être à la mode dans toutes ses créations d'armure, dernières nouveautés. Que pouvait-elle faire comme dégât? Spiderman le serait prochainement, il se leva, les protocoles de sécurité de la jour mis à jour par Tony pour éviter toutes déconvenue pendant les allers et retour du tisseur. Il ouvrit l'une des fenêtres du bureau et s'assit sur le rebord en s'amusant de la situation, il demanda à Tony:

-On y va ?

Rapidement, l'homme de fer s'interposa, propulseurs tout allumé, vrombissant quand Tony lui rétorqua:

« On fait la course, Tisseur ? Puisqu'on doit se rendre là-bas le plus vite possible, autant le faire dans une ambiance de saine compétition, pas vrai ? »

Stark était incorrigible, toujours à faire le malin, dans son armure à million. Peter acquiesça, projeta une volée de toile et s'élança suivit de Tony. En direction du département de la santé. Le vol dura un moment, la route était longue et les vols planés et les pirouettes de Spiderman l'amusait beaucoup, mais il essayait de montrer toute l'étendue de son talent à Tony.

Quand, ils arrivèrent sur les lieux de l'action.I Témujin se dresser en plein centre de la route. Les voitures étaient stoppés, les habitants couraient dans tous les sens. Peter se projeta sur un mur, s'accrocha en balançant une vanne complètement moisie et à ne plus ressortir:

-Eh le nem en pyjama, tu vas pouvoir danser maintenant!

Témujin leva les yeux dans sa direction habillait d'une longue robe chinoise. Une ceinture ornait ses côtes avec plusieurs couteaux en son centre. Le crâne chauve, les yeux malins et une barbiche magnifiquement taillée, lui donné l'aspect d'un prince du crime. Spiderman vint se planter devant lui, les bras levaient pour le serrer dans ses bras et ironiquement lui dit:

-Vient faire un câlin à tonton Spiderman!

Témujin lui envoya un énorme crochet dans les gencives et Peter s'envola contre le capot d'une voiture. Un peu embrouillait, il se toucha la mâchoire en jurant" Bordel, je l'ai pas vu venir celle-là". Il se lança dans l'action en usant de toutes ses qualités d'acrobates et de ses anciens combat pour essayer de mettre hors jeu le puissant Témujin.
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» La chasse au Chat [PV Spiderman]